La CFTC, suite à de nombreuses alertes depuis 18 mois, avait décidé de déclencher une alerte sociale.

Cette demande couvrait trois éléments :
– le diagnostic des outils RH disponibles dans notre entreprise afin de comprendre la différence de prise en compte de la situation entre les Organisations Syndicales et la Direction,
– la création d’une enquête sociale impartiale et paritaire afin d’établir un état des lieux le plus fidèle possible,
– la création d’un plan d’action pour éviter ces dysfonctionnements et la souffrance de nos équipes.

Après discussion avec la direction, nous avons accepté de surseoir cette demande au moins jusqu’au prochain CSE Central de mars prochain, afin de vous permettre d’ajuster les outils et de voir les premiers effets concrets sur nos différents sites des décisions de la nouvelle équipe de direction.

La CFTC reste et restera garante de la Qualité de Vie au Travail.

 

Nos collègues doivent pouvoir VIVRE et non plus uniquement SURVIVRE dans notre entreprise.

Notre entreprise ne doit plus faire souffrir ses salariés !

Est ce normal que notre entreprise ne dispose pas d’outil fiable pour le NPS. L’actuel NPS Collaborateur a été complètement dévoyé. Pas d’anonymat, verbatim accessible aux N+1, pression managériale, incohérence entre NPS Client, NPS Collaborateur et d’autres indicateurs sociaux.

Est ce normal que notre entreprise ne dispose pas d’un SIRH permettant d’avoir une réalité les effectifs physiques et qualitatifs des salariés dans nos différents sites ? Quid des absences, des temps de travail effectifs, des départs. Alors que nous sommes capable de suivre des indicateurs économiques très variés.

Est ce normal que l’humain ait été remplacé par des décisions économiques alarmistes … comment réaliser les mêmes taches dans nos sites avec plusieurs salariés en moins !

Est ce normal que vos garants de l’humain dans l’entreprise, les RRH, aient des missions aussi peu cohérente suivant les régions.

Est ce normal que notre ancien Directeur Général (lors du CSE Central de septembre 2022) déclarait « qu’il se battra toujours pour les valeurs de l’entreprise » et demandait alors à la DRH des indicateurs RH sur les effectifs . Force est de constater la vacuité de cette demande et l’absence de décisions stratégiques permettant d’éviter les dérives que nous dénonçons aujourd’hui.

En tant que modeste porte parole de mes collègues :
Gaëlle, Stéphane, Camille, Hervé, Karima, Eric, Sophie, Michel, Diana, … et tous les autres qui souffrent …

J’ai volontairement limité mon intervention pour laisser la parole à Coralie qui va vous livrer son témoignage.

Merci pour votre écoute.

Richard Campillo 
DSC CFTC

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