Madame la Directrice des Ressources Humaines,

Suite à nos dernières réunions au sujet du test « Mise En Situation », et suite à nos travaux avec notre section.

L’équipe CFTC a fait le constat suivant :

  • Fatigue des équipes et sous-effectif chronique :

  • Le manque d’effectif contribue à la fatigue et la surcharge de travail.

(Cela nous questionne si ce n’est pas une stratégie nationale afin de limiter les frais de personnel pour anticiper une perte de rentabilité en 2022).

Remontés sur le projet « MES » :

Sur le guide d’application :

Ce guide, construit paritairement devait servir à donner un sens commun à l’ensemble des acteurs (encadrants et salariés) afin de limiter les habituels biais d’interprétation dans toutes évolutions de structures. Ce guide mettait notamment en avant le principe de « VOLONTARIAT » qui est trop souvent bafoué dans certains sites !

Sur la matrice d’évaluation :

Symbole du changement d’organisation, nous avons appris lors de notre dernière rencontre que cette matrice avait « légèrement changée » sur la formulation des activités. Néanmoins, nous avons découvert que le principe de notation intégrait 4 niveaux au lieu de 3 ! Cela induit forcément des changements plus importants !

De plus, malgré nos demandes, nous n’avons toujours pas pu voir et réfléchir à ces changements ! Cela ne permet pas une négociation loyale.

L’absence d’explication et de transparence sur l’attribution des points nécessaires aux évolutions professionnelles (et donc salariales) engendre un stress au sein des salariés des établissements concernés.

Sur les évolutions d’échelons :

Les compétences acquises lors des parcours professionnels ne sont pas reconnues. Un salarié ayant changé de métier ne pouvant pas se prévaloir de ses acquis.

Sur la prime collective back-office :

Au début de la réflexion, la prime back-office, d’un potentiel de 100 €, devait concerner l’ensemble des accessoires et services qui n’étaient pas facturés par des vendeurs. Avec en sus, une prime individuelle sur la création de cartes B+.

Nous avons demandé que les cartes B+ soient aussi collectives afin d’être plus équitable.

A ce jour, l’enveloppe de cette prime est restée à 100 € et le périmètre des produits potentiellement « primables » est réduit.

De nombreux conflits peuvent éclater entre les vendeurs, les TCC et les équipes back-office.

L’entraide entre les vendeurs et le back-office n’est ni organisée ni incitée.

L’animation de cette prime devient très difficile lorsqu’elle évolue de quelques centimes par jour !

Sur la communication :

L’absence de communication globale rend la mise en œuvre de ce test hasardeuse !

De plus, de nombreux sites hors test anticipent une évolution avec un métier unique faisant porter une pression sur les salariés qui ne peuvent ou ne souhaitent pas être polyvalents ! L’accompagnement managérial et la garantie d’un volontariat sont les seuls moyens pour faire évoluer certains comportements.

Sur la formation :

L’absence de formation sur l’accompagnement au changement, sur les nouveaux outils et nouveaux comportements managériaux ne permet pas dans de nombreux sites d’accompagner les salariés sur cette évolution en dehors d’un management rude qui impose les changements sans don de sens.

L’ensemble de ces points peuvent entraîner une rupture de négociation de ce projet qui nous semble intéressant mais qui doit être accompagné avec les valeurs prônées par notre entreprise.

Afin de garantir une négociation en bon et due forme, l’équipe CFTC souhaiterait un meilleur suivi des différents points évoqués avec un retour plus qualitatif et quantitatif du test actuel, ainsi que des indicateurs sur la proportion des ventes internet en rapport avec les primes back-offices.

Enfin, nous vous remercions de bien vouloir nous confirmer l’ordre du jour de la réunion du 25 février.

Cordialement,

Pour l’équipe CFTC, 

Richard CAMPILLO
Délégué Syndical Central

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