Depuis quelques mois, nous sommes témoins d’une augmentation des cas de situations inappropriés à l’égard de nos collègues
(souvent de jeunes filles) C’est bien sur intolérable !
Mais il ne faut pas que cela devienne une situation qui cache d’autres travers! notamment la volonté de se séparer de certains salariés.
Avec l’émergence des #metoo et autres sujets très médiatisés … Il ne faudrait pas que nous nous transformions en société stérilisée sans aucune interaction sociale au risque d’être licencié et mis au pilori !
Il ne faut pas que des situations jugées normales hier puissent devenir source de litige. Malgré la nécessaire évolution des mentalités.
Avec la pandémie actuelle certains gestes ont disparu notamment la bise … qu’en sera-t-il quand elle reviendra ?
Est ce qu’une embrassade avec une main dans le dos … sera ou ne sera pas acceptée ? Ou acceptable !
Que penser des relations amicales entre 2 salariés ? Des couples qui se font et se séparent ?
Tous ces exemples peuvent entraîner un licenciement dans cette période de tolérance zéro !
Je n’ai pas la réponse …
Depuis peu et après plusieurs années de demandes, nous avons une commission de suivi paritaire (composée d’une juriste de la DRH et d’un correspondant harcèlement du CSE Central) qui permettra j’espère de limiter les abus en prenant en compte le contexte, le principe d’équilibre et de proportionnalité et en recherchant le consentement ! Ce n’est qu’un début.
La solution passera par le respect, l’écoute, l’empathie et le courage managérial.
Pour éviter des situations qui n’auraient pas lieu d’être.
Pour que notre slogan de #sibienensemble puisse perdurer dans notre entreprise.
Soyez prudent, Soyez respectueux ,Soyez vigilant.
Pour affichage, le fichier en Pdf cftc-boulanger.fr_flashcom_harcelement_28_décembre_ 2021
Richard CAMPILLO
Délégué Syndical Central
