Monsieur le Président,

Nous désirons prendre la parole concernant le point n° 1 de l’ordre du jour.
Nous sommes enthousiastes et inquiets au sujet de l’évolution des métiers.

ENTHOUSIATES :

Enthousiastes aux vues de la reconnaissance des salariés qui étaient en souffrance notamment le backoffice.

Enthousiastes aux vues de la reconnaissance des nouveaux gestes métiers qui ne sont pas pris en compte dans les filières actuelles.

Enthousiastes aux vues d’une nouvelle organisation plus efficace pour nos sites et pour nos grappes de magasins.

Et ceci en mettant en avant les principes :

« Construire le commerce de demain avec les femmes et les hommes d’aujourd’hui… »

« Vitalité et bien être des collaboratrices et collaborateurs »

« Manager coach » (chère à Émilie)

« Ne pas être obligé de réaliser » prônant le volontariat cher à nos yeux.

MAIS AUSSI TRÈS INQUIETS :

Inquiets car les réflexes d’hier semblent perdurer … par exemple l’ajout insidieux d’une formulation « et ce depuis plusieurs années » dans la pesée des gestes métiers empêchant de fait d’attribuer une note maximale aux nouvelles activités … sans que Sabrina ne soit au courant !

Inquiets car dans de nombreux sites, l’annonce de la nouvelle organisation a donné l’envie à certains responsables de mettre en place le métier unique cher à Décathlon … même dans les magasins en test.

Inquiets car la problématique du complément de salaire qui est repris par une évolution professionnelle n’est toujours pas traité (nous devrons attendre une prochaine réunion le 24 juin).

Inquiets car les dernières évolutions de métiers (CSC, EC, TCC) n’ont pas été des réussites pour l’accompagnement, la formation et le sens donné aux équipes (salariés ou encadrants).

Inquiets surtout car la notion même d’écoute, d’accompagnement au changement, de volontariat sera totalement oubliée par certains de nos créatifs.

Inquiets car l’anticipation de la nouvelle matrice, induit l’oubli (certainement involontaire) de la parole donnée lors d’entretien d’activité avec des promesses d’évolution non tenues.

Inquiets car la polyvalence à outrance a ses limites humaines et son risque de perte d’expertise.

Inquiets car les anciens salariés risquent des pressions en cas de refus et/ou de faire pour compenser les faiblesses de formations ou de management.

Inquiets car les formations prévues n’existent pas et sont souvent faites en visioconférence (avec une inscription une heure avant comme par exemple pour le manager coach).

IL FAUT QU’IL Y AI DU BON SENS AVANT D’AVOIR DU SENS

Le problème principal dans les magasins étant le manque d’effectif

 Nous demandons des garanties de votre part :

Sur le respect du volontariat,
Sur le respect du bien-être des collaborateurs,
Sur les justes effectifs en magasins pour garantir ces deux points cruciaux !

Je laisserai l’équipe CFTC illustrer ces propos pendant la réunion.

Merci

Richard DSC Adjoint CFTC Boulanger.

 

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